Entrevue avec Ali

1. Qu’est-ce qui vous a poussé à immigrer aux Québec ? 

Tout d’abord, il y a le niveau élevé de l’éducation au Québec et du système de santé qui bénéficie à la famille et aux enfants, ainsi que l’espoir d’avoir un meilleur avenir pour nous et pour nos enfants. Une autre raison qui m’a incité est la possibilité d’être un citoyen canadien et ainsi de pouvoir voyager partout à travers le monde. J’ai choisi le Québec précisément, car c’est une région francophone.


2. Quel a été votre première impression en arrivant au Québec ?

Un beau pays, avec beaucoup de nature et de beau paysage. On n’est pas habitué à voir autant de parcs et de verdure. J’ai aussi été surpris par la gentillesse des gens et le sentiment de devoir recommencer à zéro.


3. Selon vous, quel est la plus grande différence entre votre pays d’origine et le Québec ?

Ce n’est pas la même culture, ce n’est pas les mêmes traditions, ni les mêmes mœurs. Sinon, la nourriture et le climat ne sont pas du tout les mêmes. Il y a un sens du service ici, de bon service. La liberté d’avoir de nombreuses possibilités. Le respect des gens.


Les rapports sociaux sont différents, autant les gens ici sont accueillants, autant ils sont froids. Il y a une certaine distance, ils gardent toujours une certaine distance... le contraire de chez nous.


4. Quelles sont les plus grandes difficultés auxquelles vous avez dû faire face à votre arrivée ?

La non-reconnaissance de nos diplômes et puis l’adaptation au climat. Essayer de comprendre comment le système fonctionne, le système de santé, de l’éducation n’a pas été évident non plus.


5. Avec vos connaissances actuelles, si vous-aviez à reprendre votre décision d’immigrer quel serait votre verdict ?

J’aurais fait la même chose, j’aurais immigré pareil, peut-être pas au Québec, peut-être une autre province, mais dans tous les cas j’aurais tenté l’aventure.


6.  Si vous aviez à donner votre avis à un maghrébin qui veut immigrer au Québec que lui diriez-vous ?  

Ne pas ce faire d’illusion, ce qu’on nous raconte, ce qu’on entend dans notre pays d’origine avant de venir, ce qu’on dit sur internet ne correspond pas forcément à la réalité c’est sûr, aussi bien sur le plan reconnaissance des diplômes, le marché de l’emploi, le climat, c’est pas du tout pareil. Donc, il faut faire attention, il faut prendre en considération ce que les autres immigrants ont vécu et puis peser vraiment le pour et le contre.