Les difficultés rencontrées

Bien évidemment, la vie au quotidien des immigrants n’est pas toujours rose, et comme tout aspect de la société, elle pourrait encore s’améliorer. Cependant, toutes les difficultés qui sont recensées dans cette section sont à prendre avec un grain de sel, car en général, la qualité de vie reste tout de même bien meilleure au Québec qu’au Maghreb.


Selon un sondage réalisé par le gouvernement du Canada, voici les principales difficultés que vivent les immigrants:

Les difficultés rencontrées par les immigrants

Nous allons maintenant essayer de comprendre chacune des principales difficultés qui ont été nommées dans ce sondage.

 

Trouver un emploi

Outre la faible reconnaissance des diplômes et la discrimination, d’autres facteurs nuisent aux Maghrébins. Tout d’abord, les immigrants qui arrivent au Québec, n’ont pas nécessairement un réseau de contact. Il est bien beau d’avoir les qualifications nécessaires pour exercer un emploi, mais encore faut-il le trouver. Et même après l’avoir trouvé, l’immigrant doit savoir comment présenter ses compétences auprès de l’établissement dans lequel il veut postuler. Mais puisque le processus d’embauche  au Maghreb est différent de celui du Québec, certains immigrants se perdent sans personne pour les guider.

Apprendre une nouvelle langue

Pour les Maghrébins, le problème n’est pas d’apprendre le français, puisque la plupart le maîtrise déjà, mais plutôt d’apprendre l’anglais. Car, l’anglais est de plus en plus présent dans le marché du travail surtout pour les postes d’envergure.

 

S’habituer au climat

En effet, pour les Maghrébins le climat est un obstacle de taille, quand on pense à l’énorme contraste entre le climat méditerranéen et celui nord-américain. À leur première année, les immigrants maghrébins rentrent souvent durant la période de l’hiver dans une sorte de dépression devant la froid et les courtes journées non- ensoleillées. C’est dans cette période de l’année qu’ils sont les plus nostalgiques de leur pays d’origine.

Mais au delà des difficultés émotionnelles, il y a aussi les difficultés physiques, car aux dernières nouvelles, les Maghrébins ne peuvent pas rentrer en hibernation, ils doivent encore sortir pour aller au travail par exemple. Comme le dit la chanson, avant de sortir, il faudra bien te couvrir.  Mais les vêtements d’hiver ont un coût,  tout comme les pneus d’hiver etc. Au final, les Maghrébins passent par trois phases; l’émerveillement fasse à leur première neige, la dépression fasse à la nostalgie de leur pays d’origine  et finalement l’acceptation fasse à l’habitude.


Manque de soutien de la part du pays d’origine

En plus de toutes les difficultés de l’immigration, s’il faut en plus que l’immigrant n’ait pas l’entière appuie de sa famille et bien ça devient très laborieux sur le plan émotionnel. C’est durant les épreuves les plus dures qu’on a besoin du plus de support et si ce support n’est pas présent, l’immigrant se sent encore plus laisser à lui même dans tous les aspects.

 

S’adapter à de nouvelles cultures et valeurs

Lorsque l’immigrant maghrébin arrive au Québec, il amène avec lui sa culture et ses valeurs.  À un certain moment durant son intégration dans la société québécoise, les deux différentes cultures vont rentrer en collision et le Maghrébin devra s’y adapter pour se conformer à sa terre d’accueil, tout en restant attaché à sa culture d’origine, cependant le juste milieu est très dur à établir et souvent, il se fera après plusieurs années.

 

Les contraintes financières

Le temps de trouver un emploi à la hauteur, l’immigrant doit tout de même vivre, payer son loyer, sa nourriture, les vêtements, l’école pour les enfants, etc. Toutes ces dépenses compliquent la vie de l’immigrant et deviennent en quelque sorte un casse-tête notamment pour celui qui a un maigre revenu mensuel. Dans ces conditions, il devient presque impossible pour un immigrant de faire des projets à long terme, puisqu’il vit généralement un mois à la fois.

 

Nonobstant toutes les difficultés  présentes, le Québec reste tout de même une destination de choix pour les immigrants maghrébins. Selon le même sondage, 67% dirait oui, s’il avait à reprendre la décision d’immigrer au Canada et 90% veulent ou ont la citoyenneté canadienne après 3 ans.